Plants vs Zombies : Garden Warfare 2

«Que donnerait Battlefield si on remplaçait les factions par des méchants zombies et des plantes toutes mimi ?», ce doit être la question lancée lors du brainstorming qui a abouti à la création des Garden Warfare. Le résultat : un jeu de guerre totalement décalé. Des plantes, des zombies, trois possibilités.

5

Développeur : PopCap Games
Date de Sortie: 23 février 2016
Console(s) : PC, PS4, Xbox One
Genre : Third-person shooter (déjanté)

Petit récapitulatif

La série des Plants vs Zombies a commencé en 2009 et compte désormais un certain nombre de jeux. Mais la série est, à la base, une série de Tower defense, d’abord multiplateformes, puis recentrée sur les smartphones. Mais là où d’autres éditeurs comme Square Enix ont créé des Tower defense comme une parenthèse dans leur parcours (Cristal Defenders, Final Fantasy Cristal Chronicles : My Life as a Darklord), PopCap, qui ne fait rien comme eux, part des Tower defense pour étendre l’univers fun des plantes et des zombies. Si Plants vs Zombies : GW2 est un third-person shooter,  il est issu du spin-off «Garden Warfare» qui est, quant à lui, le portage de l’univers de la série principale en jeu de tir. Un portage assez frapadingue et plutôt riche.

En plus d’être totalement déjanté, le jeu bénéficie d’un design assez sympa!
En plus d’être totalement déjanté, le jeu bénéficie d’un design assez sympa!

Battlefield in a flower field

Dès la manette en main, on n’est pas vraiment surpris que le jeu soit édité par Electronic Arts : en effet, Plants vs Zombies : GW2 propose une bonne partie des options de jeu qui ont fait le succès d’une des séries-phares d’EA : Battlefield. Et voilà qui amène le joueur à incarner aussi bien un quarterback zombie qu’un tournesol tout sourire dans toutes sortes de missions : capture de zones, pose de bombes, combat en équipes. Les principes des grands FPS online sont repris ici, dans un univers où le combat n’implique pas d’humains et se permet d’être manichéen (après tout, les zombies c’est le maaaaal…), et où les têtes se décrochent facilement quand on tire dessus. Le résultat final se prête donc beaucoup plus aux plus petits que les jeux de guerre usuels ; toutefois, GW2 peut s’avérer assez corsé et amènera son lot de défis aux plus grands.

Chaque personnage dispose de trois capacités en plus du tir, comme la pose de mines ou l’utilisation d’un drone.
Chaque personnage dispose de trois capacités en plus du tir, comme la pose de mines ou l’utilisation d’un drone.

Un peu de gestion dans ce monde de brutes

Comme ses «grands frères» guerriers, Plants vs Zombies : GW2 permet d’incarner différents personnages, tant parmi les plantes que parmi les zombies. Et cela va de la rose magicienne à l’orange dotée de boucliers et de chocs électriques en passant par la plante carnivore capable de dévorer les ennemis ; du côté des zombies, on peut aussi bien incarner le fantassin que le savant fou ou le pirate dont le perroquet pourra aller perturber les lignes adverses – lesquelles comprennent parfois un boss truffé de points de vie.

Mais cela ne s’arrête pas là ! En effet, le jeu propose également un système d’expérience et d’optimisation assez simple des personnages, permettant de les relooker et surtout de modifier leurs compétences. Et soyons honnêtes, mieux vaut être en mesure de maîtriser plusieurs personnages, car quelques fois, un type d’unités donné pourra s’avérer complètement inefficace contre la stratégie du camp ennemi. Autant dire qu’un peu d’entrainement pour maîtriser chaque unité sera de rigueur pour être à niveau.

Le jeu propose pour chaque camp un choix de personnages bien différents, de la brute épaisse au guérisseur.
Le jeu propose pour chaque camp un choix de personnages bien différents, de la brute épaisse au guérisseur.

Collectionnite

En plus du système de niveaux d’expérience, Plants vs Zombies : GW2 a également d’autres cordes à son arc pour prolonger sa durée de vie. Tout d’abord, le jeu comprend aussi bien des missions en solo qu’en multijoueur, dans lesquelles il est possible de gagner de l’argent pour débloquer de nouveaux accessoires. De plus, il est possible d’acheter des vignettes. Certaines serviront à disposer d’aide secondaire – en particulier les tourelles à proximité de la base – mais d’autres permettent de compléter l’image, en plusieurs parties, d’unités sous une forme « héroïque », laquelle devient ensuite jouable. Si on ajoute les habituels trophées, voilà de quoi bien occuper tous les passionnés motivés.

Les vignettes servent à débloquer de nouveaux personnages, mais cela peut prendre du temps.
Les vignettes servent à débloquer de nouveaux personnages, mais cela peut prendre du temps.

Pour conclure

Dans l’esprit de Plants vs Zombies 2, qui envoyait ses protagonistes dans le temps, Plants vs Zombies : GW2 offre des niveaux assez variés et marrants allant des régions enneigées aux temples égyptiens en passant par la lune. Et esthétiquement parlant, si l’on n’a pas affaire à un jeu pour lequel la musique fait tout, l’esthétique visuelle contribue parfaitement à l’ambiance du jeu.

Avec des heures de fun en perspectives, Plants vs Zombies : GW2 se pose comme un jeu sans prétention, mais sympathique et pour tous. Un jeu pas sérieux, mais qu’il faut prendre au sérieux.

Les pours et les contres

+ Un gameplay amusant avec des options de jeu variées – On aurait pu innover davantage par rapport au premier Plants vs Zombies : Garden Warfare, par exemple, ajouter une troisième faction.
+ Un univers attachant
+ La possibilité de jouer en solo

 

Dr. D.

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