Un an déjà… et même un peu plus

Le 25 mars 2016, notre association soufflait déjà sa première bougie, et s’apprête à fêter sa première année académique complète. C’est l’occasion pour nous de revenir sur la création de Pixels et cette première année de vie, et de remercier toutes les personnes et tous les partenaires pour nous avoir soutenus.

La partie de (Ping-)Pong

Les origines de Pixels pourraient être celles de n’importe quelle autre association de l’Université de Lausanne : huit passionnés, décident de fonder une association centrée sur les jeux vidéo à l’UNIL, et s’adressent donc à la Direction Générale pour présenter leur projet. Mais la situation est cocasse : ses fondateurs étaient issus de deux groupes menés, l’un par Jérôme Armengol, l’autre par Damien Imhof, ignorant l’existence de leur voisin jusqu’à l’apprendre par l’Université ! C’est donc sur une partie de ping-pong avec l’administration universitaire qu’ils ont été mis en contact vers la fin 2014. Ils se rencontrent et établissent alors un projet commun. Une association d’étudiants, mais pas que : une association universitaire ouverte à toute la communauté de l’UNIL. Mais pourquoi couper le campus en deux ? Pixels sera donc une association de la communauté de l’Université, mais aussi de l’EPFL !

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La présentation par Jérôme et Damien (premiers coprésidents de Pixels) du projet d’association le 25 mars 2015

 Nos trois bonnes fées

L’association est donc fondée le 25 mars 2015 à l’issue de son assemblée constitutive. Les intéressés affluent, et beaucoup de ceux qui formeront son comité sont des membres-pilier d’autres associations, à l’UNIL ou à l’EPFL. Mais trois bienfaiteurs viennent se pencher sur le berceau de Pixels afin de lui faire un don : la FAE, la Fédération des Associations d’Etudiants de l’UNIL apporte son soutien financier, permettant l’organisation de premiers événements ; PolyLAN, monstre sacré de l’e-sport romand, traite Pixels comme sa petite sœur et apporte un soutien matériel plus que bienvenu ; enfin, la LudIC, comité d’étudiants de l’EPFL en Informatique et Communication, vient apporter son savoir-faire en matière d’organisation de soirées jeux.

Fort de l’aide de ses trois bonnes fées, le comité nouvellement constitué commence à proposer des activités autour de trois axes : l’organisation d’événements, de soirées jeux et de tournois, l’organisation de conférences académiques liées au jeu vidéo et à la culture vidéoludique, et le journalisme, avec la création d’un département média, chargé de tester des jeux, parfois en avant-première. Mais l’aventure ne fait que commencer !

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L’arme secrète de la LudIC : la manette géante

Du pain et des jeux

Le comité dépose ses statuts auprès de l’Université, qui reconnaît Pixels comme association universitaire quelques semaines plus tard. Dès lors, elle se fait connaître en organisant un premier événement le 20 mai 2015 : un tournoi de Super Smash Bros. for Wii U qui sera un franc succès. Jérôme associe ensuite Pixels à Zelig pour organiser le premier tournoi Hearthstone de l’UNIL le 24 novembre 2015, qui réunira également de nombreux joueurs. Une expérience plus intimiste est réalisée ensuite, une game jam sur le jeu Super Mario Maker, orchestrée par Thomas Méchineau et Sydney Hauke, qui vient célébrer la rentrée de printemps. Enfin, Pixels vient prêter main forte à ses amis de l’association des étudiants de médecine de Lausanne (AEML) pour animer son événement annuel, le Plafond, durant trois soirées de folie organisées au CHUV les 20, 21 et 22 mars 2016. La rentrée d’automne sera encore plus sportive, puisque le 3 octobre prochain, les étudiants seront invités à montrer leur talents de danseurs dans le cadre d’une soirée Just Dance.

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Le tournoi Hearthstone accueilli par Zelig le 24 novembre 2015

Première conférence : les jeux vidéo, une véritable addiction ?

De son côté, le Département Conférence, dirigé par Thomas Desgranges et moi-même, prépare une première soirée destinée à partir en débat : « l’addiction aux jeux vidéo existe-t-elle ? et qu’en faire alors dans la pratique ? » L’Association des Étudiants en Sciences Sociales et Politiques, l’AESSP, et sa section des Étudiants en Psychologie, EPSYL, se prennent au jeu et co-organisent l’événement. Nous recevons alors Stéphanie Baggio, chercheuse spécialiste des addictions au sens large, nous décrivant toute la difficulté à définir la dépendance aux jeux, et Niels Weber, psychologue et gamer notoire, pour nous décrire la place du jeu vidéo dans sa pratique de psychothérapeute.

Fabián Ruz succède à Thomas Desgranges, et ensemble, nous nous lançons dans un nouveau projet : inviter plusieurs groupes d’étudiants à présenter et développer leurs travaux, réalisés dans le cadre d’un séminaire de méthodes en sciences sociales, avec le soutien de leur enseignant, Philippe Gonzalez. Ainsi, le 11 mai, cinq étudiants motivés ont pu présenter le monde de l’e-sport de haut niveau, des développeurs indépendants, ou encore parler de ces jeux permettant l’avancée scientifique.

Enfin, pour que ces événements soient accessibles au plus grand nombre, ils sont enregistrés afin d’être diffusés librement sur notre chaine YouTube.

Stéphanie Baggio et Niels Weber lors de leur conférence le 18 novembre 2015

On n’est pas des vrais journalistes… mais on y travaille !

D’abord plus en arrière scène, le Département Média fait son bonhomme de chemin. Et quel chemin ! Très rapidement, une équipe média aux intérêts diversifiés se constitue sous la tutelle de Jérôme, et prépare la rédaction d’articles thématiques, de tests, de chroniques et même de dossiers. Une fois son site internet opérationnel grâce à Fiona Baumann, sa webmaster de génie, Pixels commence à publier des articles sur les derniers jeux testés. Plusieurs éditeurs, bons joueurs, soutiennent l’effort de l’association universitaire en envoyant des nouveautés à essayer. Parmi ceux-ci, citons en particulier Sony, Nintendo, Ubisoft et Electronic Arts, qui seront les premiers à permettre l’activité de journalisme vidéoludique de Pixels.

L’aventure de la presse écrite bat son plein mais, grâce à Francesco Bucciarelli et son compère Fred Rebeaud, le Département Média étend la liste de ses compétences, et se lance dans la préparation de vidéos sur Youtube, et publie une première vidéo sur Japan Impact. Un concept de podcast d’une vingtaine de minutes, Pixels Café, est également mis en place pour être diffusé les week-ends, tandis qu’un comic strip, Comixels, est proposé tous les lundis. Enfin, pour le fun, différents membres de Pixels tentent l’expérience du stream sur notre chaine Twitch pour notre plus grand plaisir. De nouvelles expériences pour de nouveaux défis…

 

Le podcast “Pixels Café”

Le long chemin vers la pérennité

Enfin, une association ne peut survivre sans deux choses : des membres, et des ressources. Niels Rohrer et Damien Imhof prennent donc les commandes du Département Communication. En charge de la recherche de financeurs, Damien développe un premier partenariat financier. C’est Simon Byrne Jossen qui lui succède en avril 2016 avec pour difficile mission de systématiser la recherche de subsides en fonction des activités proposées. De son côté, Niels veille à la visibilité de l’association, tant en organisant des stands pour la faire connaître des étudiants qu’en allant représenter l’association auprès de partenaires externes.

Février marque un moment-clé dans la vie de Pixels, puisque l’association change pour la première fois de présidence. Si Jérôme reste, Damien s’en va. Faisant partie des huit passionnés présents avant la fondation de Pixels, j’accepte un mandat d’un semestre et une mission capitale : que notre association soit reconnue aussi bien par l’Université que par l’EPFL, devenant ainsi officiellement une association ouverte à plus de 25’000 étudiants. Après plusieurs mois de préparation, un dossier a été déposé, et la réponse nous parviendra bientôt, sachant que les étudiants de l’EPFL ont toujours été bienvenus et le resteront quelle que soit cette réponse.

 

Les aventures de Niels et Francesco – alias Guimauve et Chocolat – partis faire connaître Pixels à Japan Impact

Mais cela ne s’arrête pas là !…

Oui oui ! En une « longue » année, il s’en est passé des choses. Une première année de rencontres, de découvertes, d’expériences passionnantes et de plaisir partagé à proposer quelque chose d’inédit à la communauté du campus. Des rires, des larmes, des arrivées, des départs… Mais tout cela n’aurait pas été possible sans l’énergie, la disponibilité, la curiosité et l’enthousiasme de passionnés. Bien sûr, je parle de personnes qui nous ont rejoints, mais pas uniquement. En effet, notre aventure n’aurait pas pu être menée à bien sans le soutien et la confiance d’amis, anciens ou nouveaux, qui ont cru en ce projet fou et nous ont donné cette énergie d’avancer. De l’énergie, il nous en faudra encore pour que Pixels puisse se lancer dans des projets toujours plus ambitieux, mais personne ici n’a oublié ce soutien, cette confiance, et cette joie de nous aider. Aussi à tous ces gens qui nous ont soutenus, dans le passé, le présent, et le futur, dont l’amitié nous a été si chère pour avancer, cette première bougie, c’est en pensant à vous que nous l’avons soufflée.

Merci !

Marc Dupuis

Coprésident

 

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Les responsables de Pixels au printemps 2016

De gauche à droite : Thomas Méchineau (secrétaire et coresponsable du Département Evénement), Francesco Bucciarelli (coresp. Dpt Média), Sydney Hauke (coresp. Dpt Evénement), Jérôme Armengol (coprésident), Damien Imhof (coresp. Dpt Communication), Marc Dupuis (coprésident, coresp. Dpt Conférence et resp. affaires juridiques), Niels Rohrer (coresp. Dpt Communication), Son Hoang Do (trésorier et graphiste), Fiona Baumann (webmaster et graphiste), et Fabián Ruz (coresp. Dpt Conférence). Manquent : Fred Rebeaud (coresp. Dpt Média) et Simon Byrne Jossen (coresp. ad interim Dpt Communication).

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