Le Banquet #1

Bienvenus dans le Banquet, une série d’articles dans lesquels je vais parler de plusieurs petits jeux sur lesquels je n’ai pas grand chose à dire, du moins pas de quoi écrire une review comme j’en ai l’habitude. Vous trouverez dans ces articles des jeux à la durée de vie plutôt courte pour un prix moindre, tous de qualité et présentés à la façon d’un repas au restaurant.

L’entrée

L’appétit vient en mangeant, et pour l’entrée je vous propose de parler de HookHook est un petit jeu de puzzle fort sympathique dans lequel le joueur doit démêler des formes de sorte à ne jamais tirer sur un fil bloqué par un autre. Au fur et à mesure que les niveaux s’enchainent, des mécaniques sont ajoutées pour corser chaque level. Patience et observation sont donc requis pour résoudre les 50 niveaux proposés par ce jeu aux graphismes très simples et à la musique douce. Un petit jeu de puzzle très chouette et sans prise de tête.

Laissez-moi faire, j’ai l’habitude.

Le plat principal

Alors ? Hook vous a-t-il ouvert l’appétit ? Tant mieux, car il est temps de passer au plat principal, Prison Architect ! C’est un jeu de gestion où l’on doit créer sa propre prison pour y loger toujours plus de prisonniers. Sorti officiellement de l’Early Access en Octobre 2015, Prison Architect est une petite perle du monde de l’indé et de la gestion.

On commence par créer une cellule commune, une cantine, une cuisine, des douches et une cour, et les prisonniers arrivent peu à peu. On doit alors les loger dans des cellules séparées, car tout le monde à besoin d’un peu d’intimité. On crée alors un bureau, pour y loger un gérant capable d’engager plus de monde, et on engage des gardes, des cuisiniers, des médecins et toute une équipe pour entretenir la prison et la garder. On se dit alors que l’on peut prendre des prisonniers à risque, et on autorise l’arrivée de prisonniers qui requièrent un niveau de sécurité maximale. Mais l’un d’entre eux est membre d’un gang, et ne tarde pas à rallier d’autres condamnés à sa cause. Un autre chef de gang est amené dans votre prison avec des membres de son groupe, et la pression monte. On engage alors des gardes armés pour dissuader les éventuels fauteurs de troubles, et on se prépare au pire. Soudain, une rixe éclate ! Les membres d’un des gangs avaient accès à des armes à feu, c’est la panique. La prison bloque toutes les issues, les policiers de la brigade d’intervention sont appelés, le combat fait rage dans la cantine. On autorise alors nos gardes armés à faire feu pour neutraliser les instigateurs des violences. Ils sont blessés et tentent de s’enfuir par un tunnel qu’ils ont passé des semaines à creuser, mais on avait heureusement placé des miradors autour de notre prison. Les snipers effrayent les prisonniers et les forcent à se rendre. D’autres tombent au sol, inconscient. On appelle alors une ambulance pour soigner tout le monde, et on transporte les corps à la morgue. On décide alors de séparer clairement les membres de chaque gang et pour ce faire on crée un deuxième complexe pénitencier.

Le secret, c’est l’optimisation !

C’est l’un des scénarios possibles d’une partie de Prison Architect, dans lequel tout peut vite tourner au vinaigre et où il faut être paré à toute éventualité. Le jeu est complexe et le gameplay ne manque pas de profondeur. On reste planté devant la fourmilière qu’est notre prison durant des heures et on se fascine devant cet écosystème étrange et pourtant si intéressant qu’est le monde de la prison. Les situations peuvent virer du dramatique au cocasse très vite, ce qui rend le soft amusant malgré sa thématique sérieuse. Et si la construction, ce n’est pas pour vous, téléchargez une prison et jouez un prisonnier qui tente de s’enfuir… En somme, un excellent jeu de gestion au gameplay incroyable !

Le hors-d’œuvre

Mmmmh, qu’est-ce que c’était bon ! En attendant les fromages, que diriez-vous d’un petit hors-d’œuvre ? Vous allez adorer klocki, un nom étrange pour un jeu de puzzle qui consiste à compléter un chemin de couleur. Concept simple qui se corse au fur et à mesure des 80 niveaux proposés par le jeu. Au début, on peut cliquer sur une case puis sélectionner une autre pour échanger leurs positions. Ensuite, s’ajoutent des cases qui ne peuvent que tourner sur elles-mêmes, qu’il faudra combiner avec les cases que l’on peut intervertir. Puis, des chemins de couleurs différentes viennent se mêler à tout ça, puis des cases que l’on doit glisser, des cases lumineuses qui ne peuvent pas être côtes à côtes, etc. Tout ce joyeux monde offre un jeu de puzzle simpliste côté graphismes et franchement sympa côté gameplay. Il faudra faire fonctionner vos méninges sur les derniers niveaux, mais l’expérience n’en est que plus satisfaisante.

Euh…

Les fromages

Je vous propose aujourd’hui trois fromages, avec la saga Hexcells. Imaginez le jeu du démineur. Imaginez maintenant le jeu du démineur sans le côté mort subite. Ajoutez à votre image des case hexagonales et non pas carrées, et vous avez Hexcells, un jeu de puzzle du type… démineur, rempli de niveaux et de mécaniques originales, et qui se vend sur son côté zen et sans prise de tête. Si vous optez pour le troisième opus Hexcells Infinite, vous pourrez tester le créateur de niveau automatique, qui créera un puzzle à partir d’une seed (littéralement « graine », c’est le nom donné à un code à partir duquel on génère un niveau) de huit chiffres. Avec ces huit chiffres, il est possible d’entrer une date et d’avoir des niveaux quotidiens, utiliser la même seed pour se défier entre ami, ou simplement choisir parmi des millions et des millions de levels créés aléatoirement. Ce qui est génial, c’est que leur générateur garde un sens de la logique, et ne crée pas de niveaux sans queue ni tête ne pouvant être résolus qu’en tâtonnant : les niveaux Infinite se jouent aussi bien que les niveaux créés par les développeurs.

Pffft ! Un jeu d’enfant !

Le dessert

Pour terminer ce copieux repas, un dessert pas trop lourd, mais qui envoie du lourd : Beat Hazard ! Un petit space shooter à la Meteorite qui a la particularité de varier la puissance des tirs de notre vaisseau en fonction de la musique. Si le morceau est plutôt doux, vous allez galérer. Cependant, s’il est énergique, vous serez quasiment invincible. Bonus, on peut choisir de jouer au son de nos musiques favorites si on les a en format mp3 sur son pc, ce qui ajoute une touche bienvenue de personnalisation. Cela dit, Beat Hazard n’est pas à offrir à un ami épileptique – même pour la modique somme de 10 francs.

Comment ça « C’est le cheni, ton image » ?

Ante

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