A Hat in Time

La Gamescom fut chargée en émotions ! Des petits étudiants considérés comme des journalistes, rendez-vous compte ! Ce fut l’occasion de se faire offrir des jeux pour les tester. Dans cet article et le suivant, je vais vous parler de deux perles du monde de l’indé : A Hat in Time et The Pillars of the Earth.


En développement depuis plus de 3 ans, A Hat in Time se sera fait attendre… Produit de Kickstarter misant sur la nostalgie, il avait tout pour se casser la figure à sa sortie : nombreux sont les jeux issus du site de crowdfunding s’étant mordu les doigts à leur sortie suite à la déception des fans. Le pari est-il donc réussi ?

Développeur: Games for Breakfast
Date de sortie: 5 octobre 2017
Plateforme: PC, Mac, PS4, XBOX ONE
Genre: Plateforme 3D, Aventure

Un véritable dessin animé

A Hat in Time frappe d’abord par sa direction artistique. En effet, le soft est tout bonnement adorable ! On y incarne une petite fille portant un chapeau haut-de-forme violet  dans une succession de mondes tous plus colorés les uns que les autres. Le jeu prend un style volontairement simpliste pour ce qui est de ses modèles et animations, donnant au soft une aura de cartoon très agréable. Du bonbon pour la rétine !

Des graphismes colorés ! Mignon tout plein !

A la poursuite de la mafia

Une jeune fille portant un chapeau haut-de-forme se réveille car son vaisseau spatiale volant en direction de sa maison est attaqué par un habitant de la planète Mafia Town, qui veut lui faire payer une taxe de péage galactique. Ne voulant pas se laisser faire, la fillette l’envoie balader, mais, non content de s’être fait renvoyer dans le vide intergalactique, il brise une des vitres du vaisseau et, on peut le dire : tout fout le camp ! Mais le plus grave, c’est que tout le carburant du vaisseau, d’étranges sabliers lumineux, est projeté dans l’espace, atterrissant sur plusieurs planètes. Il faudra donc que l’enfant, appelée Hat Kid, retrouve ses 40 sabliers perdus, éparpillés partout dans la galaxie, afin de rentrer chez elle. Première étape : Mafia Town… L’histoire, bien que simpliste et très secondaire, est bourrée de références à la pop culture, ce qui la rend très drôle. On rencontre une ribambelle de personnages tous plus loufoques les uns que les autres – du pingouin disco au spectre récupérant les âmes des défunts, en passant par une fille à moustache – et l’univers loufoque que A Hat in Time développe est très appréciable.

Un réveil difficile…

Saute, cours, plonge et tatane-les !

Le gameplay est en même temps très classique et réminiscent des jeux de plateformes les plus connus, comme Mario 64 et Banjo-Kazooie, et en même temps assez original par ses mécaniques inédites. En effet, l’attrait principal du jeu, ce sont les chapeaux : on peut, à tout moment, choisir parmi l’un des six chapeaux que l’on possède afin d’avoir des pouvoirs différents. L’un nous donnera la possibilité de sprinter, l’autre de pointer vers l’objectif, un autre encore de de concocter des potions explosives à lancer sur ses ennemis, et j’en passe… A cela s’ajoutent des badges que l’on peut acheter dans les divers mondes et qui octroient à Hat Kid des pouvoirs supplémentaires quelque que soit le chapeau équipé, comme par exemple la possibilité d’avoir un grappin, d’ouvrir automatiquement le parapluie qui nous sert d’arme de poing avant de toucher le sol lors d’une chute qui aurait été fatale, etc. Bien sûr, les chapeaux et les badges ne sont pas les seuls éléments inédits, mais ils sont ceux qui influent le plus le gameplay. Je mentionnerai également la possibilité de plonger une fois en l’air, octroyant un mobilité accrue dans les phases de plateforme, à tel point qu’il est parfois possible de choisir sa propre façon d’approcher une situation, voire de la skipper complètement.

Les six chapeaux en question, que l’on peut également personnaliser avec des skins…

Diversité musicale

On passe tantôt de la musique d’arrière-plan tranquille et rigolote lors des cutscenes, à des morceaux entraînant lors des niveaux, à une soundtrack métal lors des combats de boss. Une diversité musicale des plus agréable, d’autant que certains des thèmes musicaux de boss sont devenus pour moi des classiques à la première écoute.


Mention spéciale au combat contre le pingouin disco

Un jeu indé sympathique

Bien que je pense pas y retoucher, ayant obtenu les 40 sabliers, octroyant un score de complétion de 100%, je ne peux que le recommander ! Visuellement et musicalement, le jeu en surprendra plus d’un, et son univers rigolo et loufoque, pour autant que vous y adhériez, vous maintiendra dans l’expérience jusqu’au bout. Ajoutez à cela un gameplay certes pas révolutionnaire mais faisant son office tout en proposant des aspects uniques au jeu, et vous avez la recette d’un jeu indépendant réussi et fort sympathique. Un must-have pour tout amateur de jeux de plateformes en 3D !

Pour et contre

+ Des graphismes adorables et colorés L’histoire se finit un peu vite
+ Une OST de qualité collant parfaitement à l’univers
+ Un gameplay classique, mais qui sait proposer du neuf
+ Une histoire simple, mais marrante
+ Un univers loufoque et rigolo

Ante

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