Recore est un jeu de plateforme/aventure basé sur un concept original de Keiji Inafune (créateur du personnage très connu de Megaman). Très attendu depuis son annonce pour son caractère rafraîchissant et unique le jeu nous laisse au final un peu sur notre faim comme nous le verrons dans cette review.
Développeur : Armature Studio, Comcept, Asobo Studio
Date de Sortie: 13 septembre 2016
Console(s) : Xbox One & PC
Genre : Action-aventure & Plateforme
Histoire
On commence notre aventure sur la planète éloignée de Far Eden, notre personnage (Joule) a été envoyée comme beaucoup d’autres êtres humains sur cette planète afin de la coloniser en vue d’y installer la race humaine, la terre ayant été ravagée par une violente épidémie. Normalement, les colons devaient rester 200 ans en hibernation afin d’attendre la fin du processus de terraformation de la planète par des « corebots ». Mais tout ne s’est pas passé comme prévu, les bots devenus corrompus ont attaqué les vaisseaux humains et notre héroïne se réveille seule avec comme seul compagnon un des rares robots encore amicaux.
Gameplay et graphisme
Le joueur incarne donc Joule, qui accompagnée de son robot (personnalisable et modifiable tout au long de l’aventure) vont parcourir le monde de Far Eden en variant phases de combats, exploration et plateforme.
En plus des capacités offensives de son bot, Joule dispose d’un fusil à énergie modifiable en temps réel en variant la « couleur » suivant l’ennemi affronté. Les robots sont alimentés par des « core » de différentes couleurs (rouge, blanc, bleu et jaune), donnant droit à des attaques spéciales uniques ; le fait de se synchroniser sur la couleur ennemie permet d’augmenter les dégâts infligés.
Semblant basique sur le papier, les combats deviennent vite rapides et nerveux et peuvent se compliquer quand plusieurs ennemis de couleurs différentes sont présents.
Le combat se termine soit en détruisant le robot, ce qui donne des pièces d’équipements pour améliorer son arsenal soit en extrayant le cœur du robot (via une interaction de type pêcheur de poisson, trop tirer sur la corde résulte sur un échec, pas assez aussi ; il faut donc bien doser la force afin de l’extraire sans soucis).
Le joueur alterne des phases d’exploration en monde ouvert sur la planète désertique et des donjons qui se débloquent quand on a obtenu un certain nombre de « clés ». Récupérer ces clés donne accès à de nouveaux donjons, qui à leur tour offrent d’autres clés, un cheminement qui peut rappeler Mario 64 et ses étoiles.
L’éventuel potentiel graphique du titre est masqué par un environnement quasi exclusivement désertique à l’exception des donjons qui viennent casser la monotonie sableuse ; c’est un peu dommage pour un jeu récent sorti sur Xbox ONE.
Le mot de la fin
Attendu comme le renouveau de l’aventure/plateforme, on a l’impression que le jeu gâche un peu son potentiel en manquant de profondeur. Porté par une histoire intéressante et parfois prenante, le jeu souffre d’un gameplay certes innovant, mais dont les phases de combat sont vite brouillonnes et répétitives, et celles de plateforme sont soit banales soit extrêmement punitives.
Les pours et les contres
+ Un scénario intriguant | – Mais pas assez exploité |
+ Une durée de vie plus que correcte | – Une difficulté pas toujours bien dosée |
+ Donne l’envie d’explorer | – Des graphismes fades |
+ Un mélange des genres (action, aventure, plateforme) efficace |
Burkben1