Diantre, quelle année ! Artistiquement parlant, 2017 a été une année incroyable pour moi ! Je pense principalement au cinéma et au jeu vidéo qui ont tous les deux été témoins de la sortie de petits chefs-d’œuvre qui sont immédiatement devenus — à mes yeux — des classiques. Il y a eu tellement de choses à voir et à découvrir qu’il a tout simplement été impossible de suivre tout ce que je souhaitais. Mais concentrons-nous sur ce qui nous intéresse ici: notre média préféré, le dixième art.
Certains me connaissent déjà bien et ne seront pas surpris de lire que j’ai été particulièrement marqué par la sortie de la Nintendo Switch, le 3 mars 2017. Difficile d’objectivement déjà la placer sur le podium des « meilleures consoles de Nintendo » (voire des « meilleures consoles », tout court), mais j’avoue volontiers que je me vois parfaitement lui offrir la médaille d’or seulement un an après sa parution. Et pas uniquement grâce à deux des plus grandes icônes du jeu vidéo qui ont eu droit à chacun un soft qu’on n’oubliera pas de sitôt (je parle bien sûr de The Legend of Zelda: Breath of the Wild et Super Mario Odyssey). Surtout grâce à l’ingéniosité de la plateforme ! Pouvoir commencer une partie de Bayonetta sur son grand écran, à la maison, pour ensuite terminer son niveau et mettre une bonne raclée à Fortidudo, juste après avoir raté son arrêt: ça n’a tout simplement pas de prix. J’aime tout de la Switch (sauf, peut-être, ses Joy-Cons qui se désynchronisent), et ma review de 2017 se devait d’avoir un paragraphe complet à son sujet.
Comme presque tout possesseur de Nintendo Switch (et fan de Big-N), j’ai acheté les deux premiers jeux cités plus haut ; et, même si le Zelda affiche un plus grand nombre d’heures de jeu, c’est Super Mario Odyssey qui ressortira du lot. Une aventure haute en couleurs et d’une variété — autant dans le gameplay que dans les décors — jamais vue dans la série: voilà ce que représente cette nouvelle mouture du plombier moustachu. J’ai eu énormément de mal à lâcher la manette durant la collecte des neuf-cent-nonante-neuf lunes du soft. Une expérience unique qui mériterait une suite ou un bon gros DLC de mondes supplémentaires.
Mais l’aventure qui explose le compteur de temps de jeu reste celle d’Isaac, avec trois-cent-cinq heures qui polluent encore ma Switch et mon esprit. The Binding of Isaac: Afterbirth + est mon quatrième fichier de sauvegarde de la série… J’ai déjà terminé à 100% le jeu original avec son DLC sur Steam, puis la version Rebirth sur PS4 (après l’avoir abandonnée sur Steam) aussi terminée entièrement, et enfin Afterbirth + sur la console de Nintendo. Malgré le nombre incalculable de minutes passées sur les anciennes données, je n’ai pas pu arrêter de jouer avant d’avoir débloquer tous les succès. Une folie qui — je l’espère — ne se reproduira pas de sitôt.
Avant de changer de machine, j’aimerais rapidement parler d’un petit coup de cœur de l’eShop: Stardew Valley. Même s’il existe depuis bien longtemps sur d’autres plateformes, j’ai personnellement découvert ce « Harvest Moon-like » grâce à la Switch. Et quel charme ! Si vous avez des envies de gérer une ferme dans un univers légèrement fantastique, cet indie est pour vous.
Du côté de la console portable de Nintendo en fin de vie, j’ai passé une immense période de 2017 sur Pokémon Ultra-Soleil, sur 3DS. Et, même si cette version n’apporte pas énormément de nouveautés par rapport à Soleil et Lune sortis un an plus tôt, cela a été suffisant pour me replonger encore plus intensément dans la région d’Alola. S’il ne fallait jouer qu’à un seul Pokémon, je vous laisse deviner lequel je choisirais.
Et donc, à part Nintendo, que reste-t-il ? Eh bien la découverte de la VR avec Resident Evil 7: Biohazard. Après deux épisodes particulièrement décevants, Capcom fait un retour aux sources avec de l’horreur à l’état pur. Et la réalité virtuelle, qui est procurée grâce au casque PlayStation VR que je me suis offert à Noël 2016, apporte une dimension supplémentaire particulièrement traumatisante. Jamais je ne me suis senti aussi stressé dans un opus de Resident Evil. J’ai tout simplement adoré (car, oui, c’est agréable d’être stressé en jouant ; doux paradoxe) !
Toujours sur PS4, le come-back de Crash Bandicoot avec le remake de la trilogie de la PlayStation, Crash Bandicoot: N. Sane Trilogy, a été ma « madeleine de Proust ». Encore une saga que j’ai essorée dans le passé qui m’a pourtant donné cent pour cent de satisfaction avec son retour. Crash Bandicoot n’a jamais été aussi beau et difficile que sur la quatrième console de Sony.
Il est donc l’heure d’établir un classement parmi les jeux vidéo que j’ai cités plus haut ! En troisième position, j’offre le bronze au dernier soft cité: Crash Bandicoot: N. Sane Trilogy sur PS4. La médaille d’argent revient à The Binding of Isaac: Afterbirth + sur Nintendo Switch. Et, sans surprise, le haut du podium est occupé par Super Mario Odyssey, toujours sur Switch.
Je n’oublie évidemment pas toutes les autres expériences que j’ai eues cette année tant elles ont été nombreuses et variées. Mais, plutôt que de vous faire une liste sans queue ni tête, je préfère vous laisser avec les quelques œuvres nommées dans mon article. Je suppose que ma passion pour l’année vidéoludique de 2017 se ressent à travers les quelques lignes ci-dessus… et j’espère que j’aurai réussi à vous la communiquer. Dans tous les cas, je constate que 2018 prend déjà la même voie avec de gros titres sortis et annoncés. Je me réjouis déjà d’écrire les « Pixels Gaming Awards 2018 ».