Bien qu’en 2017, je n’ai pas joué à autant de jeux contemporains que je l’espérais, j’ai un coup de cœur qui s’est détaché. Il s’agit d’un petit jeu indé qui n’a pas fait énormément de bruit… 😉
The Legend of Zelda: Breath of the Wild. Breath of the Wild ! Tout d’abord, je vous invite fortement à (re)lire la review faite par mes talentueux comparses et à garder en tête que mon avis n’est pas totalement objectif (ah, les Zelda et moi, une grande histoire d’amour !). Alors oui, mis à part certains foirages techniques qui cassent un peu le rythme du jeu, notamment les ralentissements dans les forêts, et également le fait que, et c’est purement personnel, j’ai longtemps pensé que le jeu me détestait vu la difficulté de certains ennemis (qui a dit « noob » ?!), je ne peux que l’aimer. Ça rame ? C’est pour mieux observer les détails frame par frame, c’est joli la forêt ! C’est difficile ? C’est pour apporter du challenge et pour mieux nous préparer au boss de fin ! C’est chiant que son épée ou son bouclier se pète toutes les 2 minutes ? C’est pour pouvoir… tester différentes armes ! (Non, en fait c’est quand même chiant.)
Hyrule est magnifique. L’histoire est prenante. L’aspect monde ouvert marche totalement et est extrêmement bien exploité. Bref, on a juste envie de s’y plonger une heure… ou deux… ou dix… ou cent..!
Sinon, quoi d’autre dans l’espace médiatique ?
Attention, je vous signale maintenant que nous quittons la planète vidéoludique ! Niveau cinéma, Dunkerque reste mon chouchou de cette année, malgré la présence de certains autres grands crus. Les plans sont soignés, l’image est sublime et la narration en trois temps marque le coup. Ce qui m’a le plus marquée reste sans doute la tension que j’ai ressentie tout le long du film. Vivre l’instant en même temps que les protagonistes, ressentir leur stress, avoir peur à tout instant qu’un coup de feu ne retentisse, se demander qui mourra et qui survivra…
Et pour finir, débarquons sur la planète séries. Cette année marque la fin de ma série préférée. La diffusion de sa première saison démarre le 4 mars 2013 et elle tire sa révérence avec justesse lors de la diffusion de sa dernière saison le 27 février 2017 sur ITV. Ce bijou entièrement british répond au doux nom de Broadchurch. C’est par un heureux hasard que je suis tombée dessus un jour et je ne m’en suis jamais totalement remise. L’image, la photo, la musique, le casting, l’histoire. Tout est juste. Tout est soigné. Tout est pensé. Les productions anglaises sont souvent de petits bijoux mais celle-ci a su apporter de la modernité et un impact très fort. Un petit village maritime secoué par le meurtre d’un jeune garçon, tel est le pitch de la première saison. Rien de bien novateur sur ce point, après Twin Peaks tout le monde est déjà passé par la case « meurtre dans une petite communauté tranquille ». Cependant, avec ses thèmes ultra actuels, son esthétique magnifique son casting impeccable (David Tennant et Olivia Colman, duo de choc) et ses personnages attachants, je vous invite fortement à la regarder et à savourer pleinement les 3 saisons de cette série qui a su s’imposer comme une référence.