Gamescom 2018

Pour les 10 ans de la Gamescom, Pixels a envoyé une équipe à Cologne, au plus grand salon européen du jeu vidéo, afin de fêter son anniversaire comme il se doit. Au programme : jeux AAA, prochaines sorties, du jeu indépendant, des rendez-vous avec les acteurs du jeu vidéo, des consommations gratuites et des files d’attente. La Team Gamescom n’a pas chômé. En plus de proposer des lives quotidiens lors de leur séjour, que vous pouvez retrouver sur notre page Facebook, et après vous avoir emmenés au salon avec eux grâce à une vidéo, il est temps pour eux de vous dévoiler leurs chouchous.

Notre premier jour fût bien riche en émotions. Après une nuit à désespérément tenter de reposer mes yeux dans le train reliant Bâle à Cologne et une journée à visiter la ville en somnolant, une bonne nuit de sommeil dans notre « tiny apartment in Cologne » fût une véritable bénédiction. Neuf heures tapantes, badge-presse à la main (notre meilleur allié) et des étoiles pleins les yeux, nous étions enfin prêts à découvrir ce que le Kölnmesse nous avait réservé pour cette dixième édition du salon.

Accompagnée de mon cher comparse Thomario, tout autant hypé que moi si ce n’est plus, notre priorité a été de foncer sur le stand Nintendo afin de pouvoir poser nos mimines sur Super Smash Bros Ultimate. Nous avons même pu y jouer une heure lors de notre rendez-vous avec Nintendo. Quel plaisir de pouvoir rejouer tous les personnages apparus dans Smash ! Everyone is here ! EVERYONE ! Bref, je suis impatiente de pouvoir y jouer et m’attends fortement à avoir cet opus sous le sapin cette année (la famille, si vous me lisez 😉)

Plus que quelques minutes de patience…

Le second jeu a avoir retenu mon attention est le nouveau bébé de From Software : Sekiro : Shadows Die Twice. Petite anecdote, c’était bien drôle de voir Thomario, l’air pensif, observer le titre du jeu écrit en gros sur le stand et l’entendre dire Shadows Die Twice de son plus bel accent allemand, croyant que parce que die figurait dans le titre, le jeu était en langue de Goethe. Je l’avoue, je ne suis pas une grande fan des Dark Souls tout simplement parce que je n’y ai jamais vraiment joué. N’ayant pas la patience requise et n’étant pas une adepte du masochisme, il ne m’est jamais venu à l’esprit de me lancer dans cet univers. Quoi qu’il en soit, l’ambiance japonisante des samouraïs de Sekiro ont su m’appâter. Au programme, une démo d’une vingtaine de minutes nous laissant libres comme l’air. Ce qui saute aux yeux, c’est que le jeu est plus dynamique que ses grands frères. Si dans Dark Souls le personnage semblait aussi gracieux et léger qu’un semi-remorque, le samouraï est rapide et son grappin permet de vite se déplacer d’un toit à l’autre. Lors de mon périple, j’ai pu croiser un géant, un serpent géant albinos ou encore, entouré de magnifiques cerisiers en fleurs, un moine corrompu de 3 mètres de haut qui ne m’a tuée que deux fois, et j’en suis fière ! Sekiro : Shadows Die Twice est une bonne surprise remplie de challenges mais qui ne m’a pas parue aussi radicalement dure que Dark Souls. Je ne saurais dire si le jeu innove beaucoup par rapport aux Souls ou à Bloodborne, mais il vaut le détour.

Le fameux « moine corrompu » de 3 mètres de haut, quand même !

Lors de notre rendez-vous avec Bandai Namco, où nous avons été traités comme des rois, nous avons pu tester plusieurs de leurs nouveautés : Jump Force, One Piece World Seeker, Man of Medan, Ace Combat 7 ou encore Twin Mirror. Deux autres jeux ont particulièrement retenu mon attention. Le premier est Soul Calibur VI. Si le V avait déçu de par son roaster composé, en majeure partie, de nouveaux personnages se trouvant être les progénitures des héros des précédents opus, rendant ces derniers non jouables, la saga s’offre un retour aux sources des plus plaisants. Le roaster fait beaucoup penser à celui présent dans le quatrième volet de la saga, avec comme personnage bonus un Geralt de The Witcher très agréable à jouer. Les deux modes histoire, un pour chaque personnage et un pour les personnages créés, promettent des heures de baston en plus. Petit bémol : certains personnages sont disponibles en DLC. Rajouter un personnage aussi demandé que Tira en DLC day one, je ne suis pas sûre que cela eut été nécessaire…

Notre sorcier préféré

Le dernier jeu made in Bandai Namco a m’avoir marquée est 11-11 : Memories Retold. Jeu narratif sur fond de première guerre mondiale, vous incarnez deux personnages : Harry, jeune photographe canadien et Kurt, ingénieur allemand. Tout deux s’engagent dans leurs armées respectives pour des raisons particulières et le joueur les suit donc au milieu des tranchées, jouant à la foi Harry et Kurt, s’attachant rapidement aux deux hommes. La particularité du jeu réside dans son esthétique. 11-11 : Memories Retold est affublé d’un style « peinture à l’huile » très maîtrisé et rendant le jeu magnifique. Les jeux narratifs ayant la côte, celui-là sort son épingle du jeu.

Bien évidemment, j’aurais encore de nombreux jeux à citer mais le but n’est pas de rédiger un roman en dix tomes. Après ces cinq jours intenses, ce qu’il faut retenir c’est qu’aux vues des nombreuses sorties prévues, mon porte-monnaie risque de s’alléger dangereusement.

Moony

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