Cette année encore, Japan Impact a réussi à me combler. En effet, le panel d’activités proposées cette année était à la hauteur de mes attentes. Japan Impact, c’est une convention qui se veut centrée sur le Japon, mais qui réunit une foule pour le moins variée. En jonglant entre le jeu vidéo, le karaoké, Miss Kawaii et Mister Kakkoii, les projections, les activités traditionnelles et les stands, la convention réussit à ouvrir les yeux du public sur ce que les autres conventions suisses romandes tendent à oublier : le Japon.
Y allant pour la seconde année comme photographe, j’ai eu vraiment l’impression à travers mon objectif de saisir un peu mieux que l’année passée cette essence un peu plus intime qui se dégage de la convention. Ayant été mobilisé massivement pour les deux concours de cosplay, solo et en groupe, je n’ai cessé de capturé ces petits instants qui animent si bien les visages des cosplayeuses et cosplayeurs. Il en a été de même pour les deux autres moments forts du week-end : les élections de Miss Kawaii et de Mister Kakkoii.
En ce qui concerne les lieux, je continue de penser que l’EPFL demeure un nid douillet pour Japan Impact, mais que par moment, le dimanche notamment, on commence à s’y sentir quelque peu à l’étroit, la faute aux couloirs qui se rétrécissent en raison des stands déployés ou du flux humain haut en couleur qui parfois se déplace sans peine, mais qui des fois bloque à cause des free hugs ou des colonnes de gens faisant la chenille. Peut-être qu’une fois rentré dans l’euphorie de la convention, cela passe mieux, ce week-end hélas, ce ne fut pas le cas. Le second point qui aujourd’hui m’irrite quelque peu en revoyant les photos de la convention est le cadre au sein duquel ont lieu les animations. Quoi de plus dommage qu’une Miss Kawaii entourée d’éléments liés à l’enseignement de la physique, de la chimie et des mathématiques. Je sais bien qu’il est difficile de « maquiller » une salle de cours et j’essaierai de penser à des alternatives tout en me rendant bien compte de la difficulté que cela requiert en organisation.
En conclusion, Japan Impact a réussi selon moi à se guérir de son syndrome de Beaulieu. En recentrant son programme sur ce qui fonctionnait déjà auparavant et en y ajoutant d’autres facettes comme la broderie et le tressage japonais ou encore sur les questions liées à la confection d’un cosplay et des problèmes qui peuvent en découler, on ressent cette volonté de partager des arts qui sont habituellement éclipsé par le manga pour le dire simplement.
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