C’est LE FPS du moment, celui dont tout le monde parle, et Pixels l’a testé pour vous.
Développeur : Superhot Team
Année : 2016
Console(s) : Windows, Mac, Linux
Genre : FPS
SuperHot est un FPS qui a vu le jour lors d’une compétition de création de jeu, ces fameuses « game jam » durant lesquelles plusieurs équipes ont pour objectif de créer un jeu à thème dans un temps limité. L’équipe Superhot Team a ensuite décidé de rendre accessible leur concept sous forme d’un jeu navigateur puis, devant l’engouement généré, de lancer un Kickstarter qui donnera lieu au produit final sorti le 26 février dernier.
Plongeons-nous dans ce jeu qui, tout en restant simple, apporte un certain renouveau dans le monde si gris des FPS.
Les graphismes :
Le design est minimaliste, le décor est entièrement blanc et dépourvu de textures, c’est un choix assumé et voulu pour que le joueur puisse se focaliser à 100% sur le gameplay. D’ailleurs, pour être des plus repérables, les ennemis sont en rouge et les éléments interactifs en noirs.
Le gameplay :
Il est simple : en restant immobile, on fige le temps, en bougeant on le fait avancer. C’est au joueur de profiter de cet avantage pour se défaire de ses ennemis via des armes à feu (pistolets, fusil à pompe et mitraillettes), des armes de corps à corps (katana, batte) ou finalement en utilisant des objets ramassés qui pourront être lancés sur autrui. Les munitions des armes étant très limitées et en l’absence d’un indicateur pour celles-ci, le joueur devra souvent récupérer une arme en désarmant son assaillant, tirer avec une ou deux fois puis la lancer sur un autre ennemi et ainsi de suite. Il est aussi possible de se transférer dans un adversaire pour le jouer, cette option souffre cependant d’un temps de chargement.
Les animations et les enchaînements en sont donc innovants et, pour ainsi dire, assez incroyables. Le temps d’adaptation à ces changements se fait relativement rapidement et plutôt aisément, au bout de quelques missions on s’étonne à sortir des acrobaties pleines de style. La difficulté du jeu est correcte dans la campagne, le jeu offre ensuite une (re)jouabilité des missions (via un chrono), un mode « endless » dans lequel on est confronté à des vagues d’ennemis. Et, même si la campagne était « facile », ce dernier mode offre un challenge qui n’est pas négligeable et demande une attention permanente. Pour finir, le jeu nous permet d’exporter les enregistrements des parties via un site créé à cet effet : Killstagram (on appréciera le clin d’œil).
Le mot de la fin :
Vous l’aurez compris, le jeu n’a pas grand chose à offrir au niveau de la bande sonore et du scénario. Les graphismes sont très simples et tout se focalise sur le gameplay.
Superhot nous offre une expérience nerveuse et rapide dans un genre trop souvent cantonné au classique « je tire, t’es mort » et propose un excellent simulateur à mi-chemin entre Matrix et Counter Strike. Il oblige le joueur à changer la façon d’appréhender l’espace et les mouvements. C’est une expérience pure et sans superflu que nous offre ce jeu indépendant.
A noter que les rumeurs parlent du support de la réalité virtuelle dans une mise à jour future pour rendre l’expérience encore plus immersive.
Les pours et les contres :
+ Un gameplay des plus rafraîchissants. | – Manque de contenu (armes, interactions, maps) |
+ Un jeu simple et accessible | – Le nombre de missions et leur durée de vie (2-3 heures) |
+ Le réseau Killstagram | – Bande son et scénario assez pauvres |
Burkben1