5ème place — Monde 2-2
Paper Mario
console: Nintendo 64
dates de sortie: 11 août 2000 (Japon) ; 5 octobre 2001 (Europe)
développeurs: Intelligent Systems
Quelle idée de concept étrange: un monde fait uniquement de papier… Pourtant, c’est bien sur ce thème que l’entier de Paper Mario se base. Je découvre en 2001 mon premier RPG de Mario (et l’un de mes premiers J-RPG tout court) avec ce petit bijou fait de carton. La plate-forme a presque complètement disparue dans ce titre aux diverses influences à peine dissimulées, mais cela ne l’empêche pas d’être en cinquième position dans mon classement. En effet, au-delà du level-design et de la direction artistique complètement frais, c’est encore une fois la prise de risque que j’apprécie ici.
Le jeu se décompose en plusieurs chapitres, à la manière d’un conte pour enfant, tous liés par une histoire globale originale qui met en scène non seulement Mario et ses sidekicks, mais également la Princesse Peach tentant de régler par elle-même ses différends avec Bowser. Les pages du long livre se tournent progressivement (littéralement) et ne se ressemblent jamais. L’univers est géant et interconnecté par des zones remplies de secrets. On ressort de cette aventure avec un sentiment d’accomplissement authentique. Le générique de fin vous en mettra d’ailleurs plein la vue! (Tout comme le reste du soft qui est splendide de bout en bout.)
Sa suite directe, Paper Mario: The Thousand-Year Door, sorti sur GameCube en 2004, aurait pu être dans ce top-10, car il est également d’une excellence indéniable. Cela dit, ce qui me plaît moins avec ce titre, comparé à son grand frère, c’est simplement la taille des lieux à explorer: on passe trop rapidement du hub principal à la zone suivante, sans long voyage ou chemin sinueux. Cela donne moins l’impression d’un monde vivant et crédible à mes yeux. Les transitions y sont brusques et traduisent peut-être un manque dans le temps de développement.