L’année 2016 a été, pour moi, sous le sceau du jeu de gestion et stratégie, ainsi que du RPG. Je ne m’étendrai pas trop sur les sorties RPG. D’une part, parce que je n’ai pas eu le temps de m’attaquer aux principales sorties de cette année passée, tel que Deus Ex : Mankind Divided ni même sur le troisième opus de la série Dark Souls. D’autre part, parce que, comme vous avez pu le lire il y a peu, la sortie qui m’a le plus marqué cette année concernant ce genre est Tyranny sur lequel j’ai déjà pu donner mon avis.
Pour moi, cette année 2016 a montré des évolutions notables au sein d’un genre que j’affectionne tout particulièrement qui est le 4X. Ce terme regroupe les jeux de gestion/stratégie basés sur quatre composantes essentielles : exploration, expansion, exploitation et extermination (eXplore, eXpand, eXploit and eXterminate en anglais, d’où le terme 4X). En 2016, la sortie la plus notable et dont la licence est pionnières en la matière est Civilization VI. Ce sixième volet m’a passablement déçu ; certes, il innove sur certains aspects mais qui, à mon avis, restent des détails. Je trouve que cette licence a beaucoup de mal à se renouveler et à tenter de vraies innovations au sein du genre.
Un jeu, sorti en 2014, avait déjà commencé à m’en convaincre de ce surplace des Civilizations, il s’agit de Endless legend. Mais en 2016, la sortie qui m’a définitivement convaincu de porter mon regard vers d’autres horizons est Stellaris. Développé et édité par Paradox, il marque pour moi une nouvelle ère dans le genre. Il sait allier à merveille les composantes du 4X ; laisse une grande marge liberté dans la composition des empires. Beau, profond et addictif, Stellaris ne laisse pas les amateurs du genre indifférents. Il mérite selon moi d’emporter la palme de meilleur jeu de 2016 de par cette nouvelle bouffée d’air qu’il donne au genre qui est, selon moi, trop souvent marginalisé.
SamSam