Ah 2016, quelle année remplie d’émotions, et de déceptions également (Hello Games, si tu me lis…). Malgré des sorties qui se sont avérées plutôt faiblardes selon moi, puisque j’ai trouvé peu de jeux innovants et prenants à la fois, il y a bien un jeu qui mérite plus d’attention à mes yeux que d’autres. Il s’agit d’une création indépendante française (cocorico) : Furi.
Sorti en juillet 2016, je n’en attendais pas grand-chose ; et quelle fut ma stupéfaction après quelques heures de jeu lorsque je n’arrivais plus à en décrocher. Pour résumer, Furi est un jeu relativement atypique dans le sens où il ne se concentre que sur un seul aspect du monde vidéoludique : les « bossfights ». Effectivement, dans cet univers haut en couleurs à la patte graphique mélangeant effets de shoot’em up et cel-shading, il s’agira « simplement » de défaire un nombre prédéfini de boss les uns après les autres. Les guillemets signifiant qu’en réalité mordre la poussière est tout bonnement nécessaire pour comprendre les schémas de nos adversaires ainsi que la complexité des techniques inhérentes à notre personnage. Si vous êtes un afficionado des jeux « try hard » avec un gameplay aux petits oignons, Furi est pour vous !
L’univers de ce jeu est graphiquement beau, les combats sont prenants à souhait, les boss sont originaux et complexes et l’ambiance générale donne une envie de contemplation rapidement mise à terre par la vivacité dont il faut faire preuve pour parvenir à ses fins. De plus, les développeurs ont également pensé de manière très convaincante aux speedrunners dans leur démarche en implémentant un mode spécialement dédié dans sa conception.
En somme, un must have autant pour les fans de shoot’em up que de batailles endiablées au sabre et au pistolet. Sans aucun doute la meilleure surprise de 2016 à mes yeux ; et je souhaite que cette année qui nous attend nous offre de belles créations tout aussi léchées et funs !
Syskel